Scriptorium de Toulouse

Le Scriptorium de Toulouse est un atelier d'enseignement qui a assuré, entre 1968 et 1986 à l'École des Beaux-Arts de Toulouse, puis de 1987 à 2005 comme établissement indépendant, la formation de nombreux créateurs en typographie et calligraphie.



Catégories :

Arts graphiques - Typographie - Calligraphie

L'école des Beaux-Arts de Toulouse, siège du Scriptorium de 1968 à 1987

Le Scriptorium de Toulouse est un atelier d'enseignement qui a assuré, entre 1968 et 1986 à l'École des Beaux-Arts de Toulouse, puis de 1987 à 2005 comme établissement indépendant, la formation de nombreux créateurs en typographie et calligraphie.

Créé à la demande de Joseph Andrau, directeur de l'École des Beaux-Arts de Toulouse, l'atelier d'Art graphique est dirigé par André Vernette, qui applique l'enseignement de René Munsch, basé sur la géométrie. Il est assisté par Bernard Arin.

Dès ses débuts, l'atelier d'Art graphique, devenu de Toulouse, obtient de grands succès. Une exposition conjointe avec un atelier allemand est organisée au Centre culturel de la ville de Toulouse.

Le Scriptorium présente trois candidats au Concours général des arts plastiques et des arts appliqués, présidé par Roger Excoffon, et les trois, François Boltana, Marie-Aline Pavard, et Dupuy reçoivent le prix. En 1969, il est aux Rencontres mondiales de Lure. La visite de Charles Peignot consacre son importance dans le monde de la typographie.

Bernard Arin oriente ensuite l'enseignement vers une approche plus calligraphique. Parmi les étudiants du Scriptorium, nombreux sont ceux qui se sont assuré une grande notoriété comme calligraphes et créateurs de typographies, comme Claude Mediavilla, principal artisan du renouveau de la calligraphie en France.

Les débuts du scriptorium correspondent au grand développement des caractères transfert, représentés par les sociétés Letraset et Mécanorma. De nombreuses polices sont créées par ses élèves. Le Scriptorium reçoit le Prix des graphistes en 1973, et le Prix de l'Innovation Mécanorma. Des générations successives d'élèves confirment ces succès : Franck Jalleau. Rodolphe Giuglardo et Éric Valat, hormis leur formation calligraphique, sont aussi sculpteurs et ouvrent de nouveaux horizons vers la gravure lapidaire. Le Scriptorium tendant à devenir une «école dans l'école», sa suppression est envisagée. Il redevient Atelier d'Art graphique, puis est supprimé en 1986. En 1987, Bernard Arin décide de le reprendre à son compte. Le Scriptorium s'installe chez lui, à Tournefeuille. Rodolphe Giuglardo rejoint l'équipe enseignante. En 2005, Bernard Arin prend sa retraite. Faute de continuateur, le Scriptorium cesse d'exister. Il aura contribué à faire de la typographie française une des meilleures du monde.

Anciens élèves du Scriptorium

Prix obtenus hors Atelier :

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"Scriptorium de Toulouse 246, ..."

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