Auguste Lepère

Louis Auguste Lepère, né à Paris le 30 novembre 1849 et mort à Domme le 20 novembre 1918, est un graveur, illustrateur et peintre français.



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Graveur français - Graveur sur bois - Peintre français - Naissance en 1849 - Naissance à Paris - Décès en 1918 - Personnalité de la Dordogne

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  • Raisonne : G. M. Texier-Bernier, " Auguste Lepere : Peintre et Graveur ", Paris, 1931. Note : This original work of art entitled, "Les Trophees" is reproduced in... (source : books.google)
Autoportrait.
Gravure parue dans La Plume en 1902.

Louis Auguste Lepère, né à Paris le 30 novembre 1849 et mort à Domme (Dordogne) le 20 novembre 1918, est un graveur, illustrateur et peintre français.

Biographie

Il est le fils d'un sculpteur, François Lepère, élève de Rude. À l'âge de 13 ans, il entre comme apprenti dans l'atelier du graveur Joseph Smeeton. Parallèlement, il suit des cours de dessins à l'École de Lecoq de Boisbaudran. En 1872, il crée avec Henri Paillard un atelier rue des Abbesses à Paris. Il travaille pour le Monde illustré, L'Illustration, la Revue illustrée, le Magasin pittoresque. Il grave selon Daniel Vierge et Edmond Morin. La gravure de teinte (qui privilégie le rendu des demi-teintes) alors en vogue atteint son stade extrême, donnant des œuvres qui, dans l'excès de la virtuosité de ses praticiens, sombrent dans une grisaille uniforme. Lepère suit l'hostilité affichée par Félix Bracquemond envers ce procédé, et se tourne vers les primitifs, les graveurs de l'époque romantique, et même les Japonais, dans un retour à plus de simplicité. Dans un domaine voué depuis longtemps à l'interprétation, ou alors à la reproduction des illustrateurs ou des peintres, et de plus en plus, de la photographie, Lepère revient à la gravure originale. En 1889, il crée avec Félix Bracquemond, Daniel Vierge, Tony Beltrand, la revue L'Estampe originale, puis il est directeur artistique de la revue L'Image, fondée avec Tony Beltrand, tentative pour remettre à l'honneur la gravure sur bois battue en brèche par les techniques nouvelles. Il se met à la gravure sur bois de fil, mais également l'eau-forte, la lithographie.

Il illustre de nombreux ouvrages : Paysages parisiens d'Émile Goudeau (1892), Paris au hasard de G. Montorgueil (1895), Les Minutes parisiennes (1899-1901), Nantes en 1900 de Sylvain Bourdin, La Bièvre, les Gobelins, Saint-Séverin (1901) et À Rebours (1903) de Huysmans, Foires et marchés normands de Joseph L'Hopital, L'éloge de la folie d'Érasme, La géographie humaine de Jean Brunhes, l'Histoire illustrée de la guerre de 1914 de Gabriel Hanotaux.

Auguste Lepère est aussi un peintre : peintures à l'huile, aquarelles, pastels. Il peint à Paris, où il a vécu ; à Fontainebleau, qu'il découvre avec son ami le peintre Adrien Lavieille, fils d'Eugène Lavieille ; en Vendée, où il séjourne à plusieurs reprises, invitant à Saint-Jean-de-Monts, où il achète une maison, des amis, tels qu'Adrien Lavieille, et sa fille, Andrée Lavieille, peintre aussi, les graveurs Jacques Beltrand, fils de Tony Beltrand, et Félix Noël, l'éditeur et marchand d'estampes Edmond Sagot  ; à Jouy-le-Moutier, où il revient régulièrement ; à Crèvecœur-le-Grand en Picardie ; à Vendôme, où il se rend chez Andrée Lavieille, mariée à Paul Tuffrau ; en Provence, où il est invité par Gabriel Hanotaux ; en Italie ; à Domme en Dordogne, où il finit ses jours chez sa fille Suzanne Texier-Bernier.

Il sera avec Charles Milcendeau à l'origine du groupe des peintres dit de Saint-Jean-de-Monts.

Auguste Lepère a exposé dès 1870, gravures et peintures, dans différents Salons : Salon des artistes français, Salon des peintres-graveurs français, Salon de la Société nationale des beaux-arts.

Auguste Lepère est reconnu comme l'un des plus grands graveurs français. Ses œuvres sont dans plusieurs musées en France ainsi qu'à l'étranger.

Gravures sur bois

Sources et bibliographie

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