Guillaume Vandive

Guillaume Vandive, imprimeur et libraire ordinaire de Monseigneur le Dauphin.



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  • Publisher, A Paris : chez Louis Coignard, et Guillaume Vandive, 1603 [i. e. 1703]. Description, 24o (2), XXXV, (5), 310, (28) p. ; 16 cm.... (source : nla.gov)

Guillaume Vandive (1680-1706), imprimeur et libraire ordinaire de Monseigneur le Dauphin.

Marque typographique de Guillaume Vandive, 1704.

Guillaume Vandive, naquit vers 1680, fut baptisé à Paris Saint-Barthélemy sous le nom Vandivout (van Dievœt), et mourut en 1706 après onze mois de mariage.

Il épousa à Paris en 1705, Eléonore Le Prieur.

Guillaume Vandive et Eléonore Le Prieur eurent une fille, Charlotte-Eléonore Vandive qui épousa le 14 novembre 1718, Mr. Jean-François-Claude Beau, sr. de la Passutière, Procureur au Parlement de Paris, né le 8 août 1695 et décédé le 8 mars 1743 (laissant trois enfants mineurs, Léonore-Charlotte Beau, Nicole Denise Beau, mariée jeune, et Jean-François-Claude Beau).

Il était le fils aîné du fameux orfèvre parisien d'origine bruxelloise Philippe van Dievœt dit Vandive (1654-1738), conseiller du roi, orfèvre du Roi et du Dauphin, et le neveu du célèbre sculpteur bruxellois Pierre van Dievœt (1661-1729).

Il est le frère de l'orfèvre Balthazar Philippe Vandive, Consul de Paris, mais aussi de Madeleine Vandive, décédée en 1719, épouse de l'imprimeur-libraire Christophe David.

Il est aussi l'oncle de Nicolas Félix Vandive, avocat au Parlement de Paris, Greffier au Grand Conseil et Conseiller Notaire Secrétaire Maison et Couronne de France,

Son parcours

Guillaume Vandive, imprimeur libraire de Monseigneur le Dauphin, fut reçu maître le 20 décembre 1701, à la recommandation de Monseigneur le Grand Dauphin Louis dit Monseigneur, comme le précise Lottin, après avoir été en apprentissage d'avril 1697 à avril 1701 chez Jean Ier Boudot (1651 ? -1706), imprimeur ordinaire du Roi et de l'Académie royale des sciences et directeur de l'Imprimerie de Son Altesse Sérénissime le prince de Dombes à Trévoux.

Nicolas Simart lui succède après avoir épousé sa veuve le 15 juin 1706 et avoir été reçu maître le mois de juillet suivant.

Sa production

Il était installé rue Saint-Jacques à l'enseigne Au Dauphin couronné, vis à vis la rue de la Parcheminerie. Il publia divers catalogues des ouvrages imprimés chez lui en 1701, 1704, 1706. Il fait remarquer qu'il dispose toujours d'autres livres imprimés en France ou à l'étranger.

Il a aussi publié une série d'ouvrages en collaboration avec Louis Coignard, établi rue Saint-Jacques à «l'Aigle d'Or», né en 1680 et décédé le 27 septembre 1738 au couvent de Meung-sur-Loire où il avait été transféré quelques mois jusque là après avoir été embastillé le 28 décembre 1737 pour avoir été impliqué dans la publication d'ouvrages jansénistes. Il était le frère d'Elie Jean-Baptiste Coignart (1667-1735) renommé pour avoir publié la première édition du Dictionnaire de l'Académie française en 1694 et le fils de Jean-Baptiste Ier Coignart, libraire-imprimeur du roi et de l'Académie française, né en 1637 et décédé le 10 septembre 1686.

Le catalogue des ouvrages publiés en collaboration avec Louis Coignard a été édité en 1703 dans les dernières pages du livre, Moiens de réunir les protestans avec l'Eglise romaine publiez par M. Camus evesque de Belley sous le titre de l'Avoisinement des protestans vers l'Église romaine, 1703.

Il publia, seul ou avec son associé Louis Coignard, en particulier des ouvrages récents ou nouveaux, en français et quelquefois en latin, traitant de divers sujets, surtout de théologie de tendance janséniste, quelquefois de négoce, et de voyage. Son catalogue contient aussi des ouvrages destinés aux «nouveaux convertis».

Catalogue de ses impressions

On y trouve par exemple :

Marque typographique

Sa marque typographique, faite en hommage au Grand Dauphin, consistait en trois dauphins nageant surmontés d'une couronne fermée fleurdelisée et de deux cornes d'abondance, avec au dessus un listel contenant la devise inspirée de la légende du poète Arion : «hoc duce tuta salus» : avec ce dauphin comme guide ton salut est assuré.

Paul Lucas avait été envoyé en 1699 comme «antiquaire du Roi» au Levant et en Orient, chargé d'enrichir de ses trouvailles les cabinets de Louis XIV et de sa belle-sœur allemande la Palatine et son ouvrage figure, comme le dit Dirk Van der Cruysse, parmi les récits de voyage les plus vivants et les plus colorés de l'ère louis-quatorzienne.

Guillaume Vandive mourut en pleine jeunesse à l'âge de vingt-six ans tandis qu'il avait fondé une imprimerie et une maison d'édition prometteuses d'un bel avenir.

Ses successeurs

Son successeur Nicolas Simart qui avait épousé sa veuve et était devenu aussi «imprimeur et libraire ordinaire de Monseigneur le Dauphin», a toujours longtemps continué à imprimer divers livres de son fonds. Ainsi en 1731, toujours installé rue Saint-Jacques au «Dauphin Couronné», il publie une «nouvelle édition revue et corrigée» du Voyage du Sieur Paul Lucas au Levant qui contrairement aux promesses de la page de titre reproduit particulièrement précisément l'originale.

Malgré le fait qu'il ait continué à tirer tout au long de sa vie sa subsistance de l'imprimerie fondée grâce aux investissements de Guillaume Vandive, Nicolas Simart entama un procès sordide en 1727 pour réclamer à Philippe Vandive et Balthazar Philippe Vandive les frais que lui avaient causé durant vingt ans l'entretien et l'éducation de sa belle-fille Charlotte Eléonore Vandive. Il n'hésita d'ailleurs pas à donner une publicité tapageuse à son procès en éditant et répandant sur la place publique le réquisitoire hargneux du procureur Baron contre les arguments de la famille Vandive. Ce réquisitoire conservé à la Bibliothèque Nationale de Paris et rédigé dans un style digne des Plaideurs de Racine, mais en plus acerbe, a transmis l'écho de ce conflit d'intérêts jusqu'à nous. Probablement, Nicolas Simart était-il déjà en mauvaise position financière et ce méchant procès ne lui fut-il pas de grande utilité, car en 1748 il fut emprisonné pour dettes à la Conciergerie, où il était toujours au premier janvier 1749 selon l'Historique des libraires de l'inspecteur d'Hémery.

Bibliographie

Livres publiés chez Guillaume Vandive

Liens externes

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