Classification Vox-Atypi

En typographie, la classification Vox-Atypi sert à classer les polices de caractères en onze grandes familles. Découverte par Maximilien Vox en 1952, elle a été adoptée en 1962 par l'Association Typographique Mondiale.



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En typographie, la classification Vox-Atypi sert à classer les polices de caractères en onze grandes familles. Découverte par Maximilien Vox en 1952, elle a été adoptée en 1962 par l'Association Typographique Mondiale (ATypI). Cette classification tend à regrouper les polices de caractères selon de grandes tendances, fréquemment typiques d'une époque (XVe siècle, XVIe siècle, XVIIIe siècle, XIXe siècle, XXe siècle), et ce en s'appuyant sur un certain nombre de critères : pleins et déliés, formes des empattements, axe d'inclinaison, taille de l'œil, etc.

La classification Vox-ATypI définit des archétypes de caractères, mais en réalité une police peut particulièrement bien hériter des caractéristiques d'une, deux ou trois familles.

Les humanes

Centaur, un caractère humane

Les humanes rassemblent les premiers caractère romains créés au XVe siècle par les imprimeurs vénitiens, s'inspirant des manuscrits humanistes de l'époque. Ces polices, plutôt rondes en opposition aux gothiques du Moyen Âge, sont caractérisées par des empattements courts et épais, et un faible contraste entre pleins et déliés.

Ces polices s'inspirent surtout de la minuscule caroline, imposée par Charlemagne dans son empire.





Les garaldes

Garamond, un caractère garalde

Ce groupe est appelé ainsi en hommage à Claude Garamont et Alde Manuce (XVIe siècle). Les garaldes ont généralement des proportions plus fines que les humanes, tout en ayant un plus fort contraste entre pleins et déliés. Les graisses des garaldes sont réparties selon un axe oblique.

En France, sous François Ier, les garaldes ont été l'outil qui a favorisé la fixation officielle de la grammaire et de l'orthographe.

Les réales

Times New Roman Roman, un caractère réale

Les réales sont les polices de caractères typiques de la période classique, incarnant surtout l'esprit rationnel de l'époque des lumières. Le contraste plein-délié est toujours plus marqué que dans les deux premiers groupes, les graisses se répartissent désormais selon un axe quasi-vertical.

Les réales sont le résultat de la volonté de Louis XIV d'inventer de nouvelles formes typographiques, d'une part pour trouver un successeur au Garamond, d'autre part pour rivaliser en qualité avec les différents imprimeurs de l'Europe.





Les didones

Bodoni, un caractère didone

Les didones tirent leur nom des caractères Didot et Bodoni. Ces polices, datant de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle, sont reconnaissables grâce à leur particulièrement grand contraste entre pleins et déliés (déliés extrêmement fins), la verticalité des caractères et leurs empattements horizontaux et fins.

Elles correspondent aux Didot de la classification Thibaudeau.

Les didones ont surtout permis au Premier Empire français de se doter de polices particulièrement différentes des polices utilisées par les rois de l'Ancien Régime.



Les mécanes

Rockwell, un caractère mécane

Le nom de ce groupe évoque l'aspect particulièrement mécanique de ces polices, qui sont contemporaines d'un grand développement de l'industrie (début du XIXe siècle). Les principales caractéristiques de ces polices sont un très faible contraste pleins-déliés et des empattement rectangulaires.

Elles correspondent aux Égyptiennes de la classification Thibaudeau.





Les linéales

Univers, un caractère linéale

Ce groupe rassemble la totalité des caractères sans empattement (ou sans serif).

Elles correspondent aux Antiques de la classification Thibaudeau.







Les incises

Albertus, un caractère de type incise

Les incises sont des polices qui évoquent la gravure du caractères dans la pierre ou le métal. Elles ont par conséquent des empattements petits et triangulaires, ce qui rend ce groupe proche des linéales.







Les

Les scriptes sont les polices évoquant le tracé d'une écriture à main levée. Elles semblent être rédigées à la plume, avec une forte inclinaison. Les lettres peuvent fréquemment être liées les unes aux autres. Les fameuses Anglaises font partie de cette famille.

Les manuaires

Les manuaires s'inspirent des écritures antérieures à la typographie, tracées à la plume.

Les fractures

Les fractures (de l'allemand fraktur) correspondent aux caractères fréquemment nommés «gothiques». Ces polices se définissent par des formes pointues et anguleuses.

Les caractères non-latins

Cette famille est hétérogène dans la mesure où elle regroupe, sans distinction de style, l'ensemble des écritures non basées sur l'alphabet latin : hébreux, arabe, chinois, russe, etc.

Regroupement des familles

Les familles peuvent être regroupées entre elles :

Liens externes
Familles typographiques
Onciale | Gothique | Humane | Garalde | Réale | Didone | Mécane | Linéale |

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