Maximilien Vox

Maximilien Vox, de son vrai nom Samuel William Théodore Monod, né le 16 décembre 1894 à Condé-sur-Noireau et mort le 18 décembre 1974 à Lurs où il est enterré, est un graveur, dessinateur, illustrateur, éditeur, journaliste, critique d'art, théoricien...



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  • Samuel William Théodore Monod dit Maximilien Vox, est né le 16 décembre 1894... en 1949 la revue professionnelle Caractères, qu'il dirigera jusqu'en 1964...... Pour faire fonctionner correctement les Editions Denoël, Maximilien Vox a... (source : thyssens)
  • Bac professionnel production graphique au lycée Maximilien- Vox, à Paris.... le lycée Maximilien-Vox est davantage tourné vers les techniques d'impression. Si vous voulez devenir directeur artistique dans la presse ou l'édition, visez les Beaux-Arts ou... votre recherche doit comporter au moins 3 caractères... (source : generation-nt)

Maximilien Vox, de son vrai nom Samuel William Théodore Monod[1], né le 16 décembre 1894 à Condé-sur-Noireau et mort le 18 décembre 1974 à Lurs où il est enterré, est un graveur, dessinateur, illustrateur, éditeur, journaliste, critique d'art, théoricien et historien de la lettre et de la typographie française[2].

Carrière

Après avoir commencé comme caricaturiste et dessinateur dans la presse comme le périodique laïque Floréal ou L'Humanité, il entre dans la grande édition en dessinant les couvertures des éditions Bernard Grasset de 1924 à 1926, date à laquelle il occupe la direction artistique de Horizons de France chez Plon. En 1927, il dessine les lettrines du Grand Larousse du XXe siècle, qui illustrent de A à Z l'histoire de l'écriture et de l'imprimerie. Conseiller du Paris-Lyon-Méditerranée (PLM), il rédige son Standard Typographique dès 1936, véritable manuel technique de ce qu'on nomme actuellement la déclinaison (style typographique différentif, familles de caractères dédiées, principes et directives de composition s'adaptant à l'ensemble des documents publics et administratifs), il donne de nombreux cours à l'École du Louvre, à l'École des Beaux-Arts, ainsi qu'à la New York University. En 1938, il dessine le fameux logo pour la SNCF naissante et , ici encore, il harmonisera graphiquement la totalité de ses documents. En 1939, il est appelé chef de service au commissariat général à l'Information confié à Jean Giraudoux par Édouard Daladier, où il devient l'adjoint de Julien Cain à l'édition, jusqu'en 1940. Il a alors une activité importante qui se concrétise en particulier par l'édition de livres d'art à l'Union Bibliophile de France. En 1946, il est appelé administrateur des éditions Denoël et y anime la Collection Vox. Puis il fonde la revue professionnelle Caractère et s'occupe personnellement de la réalisation d'un annuaire Caractère Noël rassemblant l'ensemble des nouveautés typographiques, techniques et graphiques de 1951 à 1964.

En 1952, avec Jean Garcia, Jean Giono, Lucien Jacques, Robert Ranc, il fonde à Lurs un centre de rencontres «les Rencontres mondiales de Lure»[3], où se réunissent en congrès l'ensemble des ans les spécialistes du monde entier de la lettre, de l'imprimerie et du livre. Grand connaisseur de l'Empereur, il publiera en 1959 le premier Napoléon édité dans la collection Microcosme au Seuil. Ses mémoires, rédigées en 1970, et fréquemment citées par fragments, sont toujours inédites à ce jour. Elles forment néenmoins un document important pour la connaissance de l'histoire de l'édition et de son personnel dans les années 1920-1970.

Fin dessinateur et graveur, auteur par conséquent toujours innovant de concepts et objets publicitaires, directeur de revues et auteur d'articles historiques sur la totalité des métiers du livre, créateur de collections bibliographiques soignées et toujours en tirage limité. Il demeure enfin vivant et connu dans le monde de la typographie par son modèle pédagogique de reconnaissance et d'identification des caractères et des lettres qui reste actuellement toujours l'unique agréé par l'Association typographique mondiale (ATypI).

En effet Maximilien Vox est le créateur en 1954 de ce qui deviendra la classification des caractères typographiques Vox-AtypI adoptée par la commission de l'ATypI en 1962.

La Classification Vox elle-même regroupe neuf familles principales : les Humanes, les Garaldes, les Réales, les Didones, les Mécanes, les Linéales, les Incises, les et les Manuaires, où se rangent les polices. Ces familles définissent à leur tour des «types de transition». L'ATypI a ajouté à ces neuf familles deux catégories : les Fractures où on retrouve l'ensemble des caractères gothiques, particulièrement utilisés en Allemagne, et les Non-latines (hébreu, arabe coréen, etc) [4]. Comme le dit Maximilien Vox lui-même : «Chacune de ces familles correspond à la fois à un style graphique, à un moment de l'histoire, à un fait intellectuel»., localisé au 5 rue Madame, 75006 Paris, dispense des formations consacrées aux arts plastiques, aux industries graphiques ainsi qu'à la cartographie.

Notes et références

  1. Biographie sur www. thussens. com. Consulté le 29 septembre 2007
  2. Iconographie importante et divers documents rares ou inédits sur Ralentir travaux.
  3. Historique sur Site des Rencontres mondiales de Lure. Consulté le 29 septembre 2007
  4. Classification Vox-ATypI sur Typographie & Civilisation. Consulté le 29 septembre 2007

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